Histoire d'un buveur. Ou comment vivre ivre et heureux

Si vous lisez ceci, c'est que vous avez découvert le tonneau de bière - vide bien sûr - que j'ai laissé derrière moi. Je profite de l'un de mes rares moments de lucidité pour vous raconter mon histoire. Sachez que je n'ai jamais su écrire ailleurs que sur un tonneau en étant ivre. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien. Toujours est-il que j'ai plus de tonneaux d'alcool chez moi que de papier !

Autant commencer simplement par quelques présentations. Mon nom est Nalkhim Dreeckan, fier guerrier Elonnien. J'aime jouer de la flute, de la batterie, un peu de guitare de temps à autre, de la danse (j'ai un style très personnel) mais ma plus grande passion : massacrer du monstre ! Classique me direz-vous... Et bien c'est la raison qui m'a poussé à me devenir guerrier, plutôt que danseur étoile.

Par un beau matin d'automne, je partis en quête.... D'une quête justement. En lieu et place de monstres à tuer, on me proposa de me rendre à une fête mondaine, quelque part à Vabbi. Une attirante demoiselle essaya bien de m'expliquer l'importance de l'évènement mais, trop concentrer à regarder sa poitrine opulente, je ne compris - ni ne retins - pas un traitre mot de son discours. Bref, alors que je voulais emmener des amis à la petite coterie, on me dit que j'étais le seul invité... Et que mes chaussures crottées n'étaient pas admises dans le jardin de Seborhin. Bien entendu, je savais que le demoiselle aux jolis seins m'attendait à l'intérieur - quant à me rappeler de son nom.... -, alors je mis les chaussons que l'on me tendait avec tant d'insistance. Bien vite, la déception fut de mise. Bien que je ne compris pas tout à son discours, la demoiselle me demanda de la laisser tout seul avec un autre homme, plus vieux que moi. Prêt à sortir ma hache - nettoyée et briquée spécialement pour l'occasion - pour me défendre de sa lance, je fus bien vite rejeter par ma conquête. Dommage pour moi, elle préférait les homme plus mûres et le rituel d'accouplement ne serait certainement pas pour moi...

Qu'à cela ne tienne, je fis bien vite la rencontre de Zilo, surnommé le soulard. Très sympathique, il me proposa un petit défi tout simple : boire autant de verre que possible avant qu'il ait fini de boire son tonneau d'alcool. Après l'avoir vaincu une bonne vingtaine de fois à ce jeu, il m'offrit son tonneau de secours. Un baril identique au premier, mais plein à ras-bord ! Tout fier de moi, je rentrai à la maison, sur l'île du guerrier.

Pendant quelques mois, je pris le temps de siroter mon tonneau par petites gorgées, appréciant la douce chaleur dans mon gosier avant le repas du soir. Ensuite vinrent les jours froids. Je découvris bien vite que l'alcool aidait bien à supporter les rafales de blizzard, alors je le mis dans mon sac... ou plus exactement, l'attachai sur mon dos, pour l'avoir toujours à portée de la main.

Au printemps, je vis arriver la fin de mon baril. Ô malheur ! Je me mis alors en quête de quelques bières.....


* La suite au prochain épisode *

Oh wi, need la sweet !

Mon ami Zilo s'était, pendant l'hiver, reconverti dans la piraterie, pour devenir Zilo l'alcoolo (on ne dirait pas comme ça, mais c'est une sacré promotion). Après m'avoir tendu une bouteille avec un étrange dessin - un crâne et deux nonos - il m'expliqua les raisons de ce changement brutal :

Évidement, vu sous cet angle, je ne pus résister bien longtemps et finis par m'enrôler dans une activité maritime très lucrative - et bien alcoolisée. D'autant plus rapidement que la boisson, qu'il m'avait donné, était plus forte encore que tout ce que j'avais gouté jusqu'à présent... Et qu'il m'en faisait miroiter des dizaines, voir des centaines d'autres ! Encore une fois, je déchantai très rapidement. Le raisonnement de Zilo était parfait, mis à part un petit détail : devenir pirate signifiait passer du temps sur un bateau......... Et j'avais le mal de mer ! Bien vite, je fus obligé de prévenir mes petits camarades - dont l'air peu commode m'effrayait un peu, je l'admet.

Pas fous, ils m'écoutèrent dès que je fus forcé de passer la tête par dessus le bastingage. Ce jour là, je m'en souviens comme si c'était hier - enfin... Plutôt avant-hier... Ou était-ce le jour d'avant encore... ? -, notre chef, que tout le monde appelait Capitaine, me donna une petite astuce très utile.

Après l'avoir grandement remercié, en bon moussaillon bien éduqué, je décidai de retourner à mon poste... Ou plus exactement à mes brosses. Quelle ne fut pas ma surprise en apercevant, au loin, d'immenses nuages noirs, accompagné de vagues tout aussi immenses.

Après quelques semaines passées en mer, j'appris les rudiments de la vie de marins. Mon mal de mer n'ayant pas disparu, je fus bien vite le chargé de corvées favori du capitaine. J'astiquais tellement bien le pont qu'il pouvait y voir son reflet, et un capitaine qui peut s'admirer donner des ordres est un capitaine heureux. Un jour, à force de regarder son reflet, il remarqua un petit détail qui le troubla.
, lança-t-il en pleine manœuvre d'abordage, avant de se ressaisir.

Ce jour-là, le butin fut très important et chacun eut sa part, même moi ! Bien sûr, elle ne valait pas celle des marins chevronnés, mais mes compétences de combats furent appréciées à leur juste valeur. Par contre, je ne savais pas qu'il était nécessaire, dans un abordage, d'envoyer quelqu'un en éclaireur sur le bateau adverse... L'important, c'est que je remplis alors mission de repérage à merveille, et me permis même de tuer quelques-unes des personnes qui m'avaient remarqué. A ce propos, comment faisaient-ils pour me repérer alors que j'étais censé être un éclaireur ? Enfin bref... La fête qui s'ensuivit sur le bateau fut très arrosé, comme nous avait prévenu le capitaine :


Un peu éméché, pour ne pas dire fin saoul, j'en profitai pour discuter un peu avec mon ami Zilo et quelques autres marins.

, maintint Zilo, alors que d'autres marins soutenait le contraire.

La petite bagarre générale qui suivit fut très amusante pour moi...


*Ce n'est pas encore fini, hélas pour vous . Encore tout plein de citation Made by Grog à vous placer xD .*

J'aime jouer de la flute

L'envie de modifier en "J'aime jouer avec ma flûte" fut très très forte! Mais ce n'est point serieux.

Sweet!

Sweet, j'en connais des gens qui vont être intéressés!
Edit : Ai-je le droit de diffuser cette histoire sur d'autres forums, pour en divertir le plus grand nombre?

Adrian a écrit:

J'aime jouer de la flute

L'envie de modifier en "J'aime jouer avec ma flûte" fut très très forte! Mais ce n'est point serieux.

Sweet!

Effectivement, c'est pas sérieux .

Ariane a écrit:Ai-je le droit de diffuser cette histoire sur d'autres forums, pour en divertir le plus grand nombre?

Si tu veux ^^. Pour moi, c'est juste une excuse pour placer les textes du grog .

Au fait...C'est qui le perso féminin de la première partie? XD

[Hors RP : Je n'ai plus les screens des citations groguiennes, je me dois donc de continuer sans ça . Paix à vos yeux damnés (Voyez, suis obligé d'en fermer un moi >.> )]

Les gnons se mirent à pleuvoir, les mandales suivirent, par pure instinct, et les poings volèrent directement au milieu de la mêlée... L'avantage, quand on avait plus d'alcool que de sang dans les veines, était que la douleur s'absentait temporairement de nos cervelles. Résultat, tout le monde se tapait dessus en rigolant, montrant bien les dents en moins, se moquant des yeux au beurre noir des camarades et en récoltant soit même. En bref, une bonne et franche rigolade, comme seuls les pirates savaient en (dés)organiser !

Dans tous les cas, je me sentais dans mon élément, au cœur de cette bataille générale. Si bien que je fus le seul debout, après quelques minutes de bagarres, je fus le seul debout... Ou du moins à peu près, puisque tout tournait autour de moi. Voyant quelqu'un venir dans ma direction, je tanguai vers lui... Avant de lui envoyer un magnifique direct du droit en pleine mâchoire. Le temps de me rendre compte de l'identité du gaillard, il passa par dessus bord et le silence qui s'ensuivit me permit de vider mon estomac par dessus le bastingage en toute quiétude.

Alors que je me retournais, tout le monde, et pas seulement moi, semblait avoir dé-saoulé. Tout le monde me regardait fixement, alors je regardai ma tunique, en quête d'un élément qui aurait pu attirer leur attention. Des cordes et autres échelles ayant déjà été jetées par dessus le bastingage, je ne me fis aucun souci pour le marin tombé à l'eau, il pourrait remonter sans le moindre problème. Zilo me fixait, la main sur la bouche et tellement blême que sa peau, d'ordinaire noir comme l'ébène, devenait presque blanche, sans doute n'allait-il pas tarder à m'imiter... Soudain, je m'aperçus que le capitaine n'était pas visible sur le pont et je l'entendis jurer dans mon dos... Alors que j'étais appuyé contre le bastingage. Savait-il voler ? Je me tournai donc pour découvrir.... L'océan, et pas le capitaine.
- Regarde par issssi ! Triple imbésssile !
Je m'exécutais, découvrant mon chef dans l'eau, quelques dents visiblement manquantes.


Je passerai sous silence les délibérations sur mon sort, mais j'eus la chance de récupérer un canot pour m'enfuir et tenter de regagner la terre ferme.

[Hors RP : Oui, j'enchaine directement, et alors ? ]

La traversée fut longue, mais j'avais un tonneau de grog pour moi seul, ce qui passait rudement bien le temps. En plus, quand on buvait, on pouvait enfin ramer avec le sourire. De quoi est-ce que je me nourrissais ? Dans ma fuite, j'avais profité de la faiblesse du cuisinier -- KO en un coup direct dans le nez -- pour récupérer un bon gros jambon salé, un tonnelet de pommes et un autre de viande séchée. On n'est jamais assez prévoyant en mer... Enfin c'est ce que le cap'tain disait tout le temps, alors j'ai respecté la consigne.

Alors que ma barbe commençait à pousser et que mes tonneaux se vidaient, j'aperçus une terre au loin. A grands coups de rames, je m'en approchais et je pus aisément reconnaitre que... Je ne savais pas dans quelle contrée j'allais atterrir. La seule chose dont j'étais sûr... C'était que j'avais faim...
Par chance, alors que je mettais mon paquetage sur mon épaule, mon tonneau (de grog bien sûr ! ) sur l'autre, un groupe de poulet géants vint à ma rencontre. Le seul problème était qu'ils portaient des armes et des bâtons. Qu'à cela ne tienne, je sortis ma bonne vieille épée, un brin rouillée, de mon paquetage et me lançai à l'assaut de cette nourriture sur pattes.

Dans mon élan, je me rendis compte qu'ils n'avaient pas vraiment bon gout... Alors je me mis en quête de quelque chose de plus... Ragoutant. Alors que je cherchais des crabes sur la plage, je finis par tomber nez à nez avec des pêcheurs... Même s'ils n'en avaient pas vraiment l'accoutrement. Comment est-ce que je savais qu'ils étaient pêcheurs ? Ils se tenaient devant un filet de pêche bien sûr !
- Hole messire ! Me lança l'un d'entre eux. Vous êtes bien dépenaillés, puis-je vous prêter assistance ?
Bien vite, les réflexes pris chez mes amis les pirates prirent le dessus. Habillé comme un noble, causant comme un noble, je supposai qu'il avait autant d'argent qu'un noble... Et bien non... Aussi fauché qu'un pêcheur. Résultat, je lui rendit son argent et le dépouillai de ses poissons, ce qui ne sembla pas le déranger outre mesure. Une personne bien étrange.

L'estomac calmé, je partis vers le Sud, me disant que, puisqu'il faisait plus chaud dans mon pays d'origine, il devait être plus au Sud. C'est alors que je me retrouvai nez à nez avec une charmante demoiselle, qui voulait me confier un bâton bizarre. Comme elle était belle et qu'elle était légèrement vêtue, je le pris en bégayant quelques compliments. Tout ce que j'obtins en retour, ce fus qu'elle me poussa plus loin, vers le Sud.
Tout en maugréant contre ma maladresse, je poursuivis ma route et fini par tomber sur un type étrange, dont je ne sais plus le nom... Quelque chose avec des "z" et des "k"... Vizzazir Kelkonk je crois... En tout cas, il me prit le bâton des mains et me remercia pendant de longues minutes. Lui aussi, me disait de continuer ma route, qu'il me retrouverait plus loin pour prendre le bateau, qu'on m'avait trahi et tout un tas de trucs que je n'ai toujours pas compris. Toujours est-il que je repris une gorgée de grog pour me donner du courage et me mit une fois de plus en route.

Son navire était tellement pourri qu'il avait coulé, et nous fumes forcés de le repêcher... Enfin surtout lui, puisqu'il savait faire. Ce jour-là, je me suis fait plein d'amis ! Tout plein de types habillés en blanc qui sont venus faire une petite mêlée. C'était super marrant.

Hélas, ce rabat-joie de Kelkonk m'a dit de monter à bord, qu'il fallait qu'on se dépêche, alors je suis parti sur le bateau avec lui.

[Hors RP : Je suis fou et j'ai pas sommeil... Alors j'enchaine xD]

A deux sur un rafiot qui prenait l'eau, on n'eut pas vraiment le temps de chaumer. Lui, calfatait les fuites d'eau à distance, avec un sort de je-sais-pas-quoi-mais-ça-marche-du-tonnerre-puisqu-on-coule-pas et moi, je buvais et astiquait le pont. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais boire et frotter le pont sont deux choses qui font avancer les navires très vite ! Un vieux truc de marin ça !

Dès que j'aperçus la terre qui nous attendais, un grand désert tout vide, je finis mon tonneau d'un trait, pour ne pas manquer d'eau là dedans... Apparemment, ça a fonctionné, puisque je ne me rappelle de rien, mis à part que je me suis retrouvé dans les montagnes. Une sacré trotte surement, mais au moins, il faisait plus frais. Je me pus mettre la main sur Kelkonk une fois là-bas, mais je fis ami-ami avec des hommes raccourcis et grands fabricants de bières ! En plus, je parvins à négocier une nouvelle armure toute neuve qui ne me quitta plus. Ces petits gars savaient vraiment comment travailler le métal et je fus bien content d'en être tout recouvert. mes nouveaux copains me soufflèrent qu'ils avaient des ennuis avec d'autres petits gars, sur un sommet en pierre, ou un trône en fer, je sais plus, alors je leur fit don d'un coup de main.

Mon grand copain de picole, le roi nain, finit par retrouver Kelkonk, et ils se mirent à parler d'île de feu, et qu'il fallait y aller et tout ça... Alors j'y suis allé.

Pour ce qui était du feu là-bas, j'ai vite compris. Il y faisait une chaleur à étouffer, alors j'ai prit un tonneau de bière, que j'avais emmené exprès pour me rafraichir -- quand je dis que je suis prévoyant -- et je suis retourné jouer avec mes copains en manteaux blancs et les autres grands machins en manteau jaune... Les muuuursaaaaats comme disaient tous ceux qui les croisaient. On a beaucoup ri, et j'ai beaucoup bu là-bas. J'ai dû y passer 3 ou 4 tonneaux avant de retrouver Kelkonk, qui devint tout bizarre et commença à débiter des trucs bizarre à propos de conquête du monde. Comme je ne connaissais pas le mot, je le suivis pour qu'il me l'explique. Il avait la voix toute éraillée, s'était attaché des ailes dans le dos, pour faire joli je pense, et avait prit énormément de poids... Surement le chili préparé par les nains mélangé à la bière... j'ai toujours dit que le chili c'était dangereux...
- Pardonnez-moi, me dit un squelette ambulant sur ma route. Je n'ai pas envie de vous combattre, mais je n'ai pas vraiment le choix.
Avec son épée qui crachait du feu et son absence quasi-totale de visage, pas facile de savoir de qui il pouvait s'agir.
- Mais euh.... Vous êtes qui ?
Bizarrement, sa mâchoire se décrocha et il tomba en morceau. Depuis, je cherche toujours qui il était... Enfin pas vraiment, mais c'est toujours joli à dire. Après une rasade (un tonneau entier pour être précis) de bière, je me lançai à la poursuite d'une explication.

Encore une fois, la suite est très floue dans ma tête, je me souviens avoir trébuché sur un très gros caillou, avoir percuté Kelkonk et qu'il y a eu un grand bruit. Depuis, je ne l'ai plus jamais revu et je ne sais toujours pas ce qu'il voulait dire par "conquête"... Surement un gros gâteau préparé par sa maman...

[PS : Promis, je ne vais pas vous faire les autres campagnes ensuite .]

- Pardonnez-moi, me dit un squelette ambulant sur ma route. Je n'ai pas envie de vous combattre, mais je n'ai pas vraiment le choix.
Avec son épée qui crachait du feu et son absence quasi-totale de visage, pas facile de savoir de qui il pouvait s'agir.
- Mais euh.... Vous êtes qui ?
Bizarrement, sa mâchoire se décrocha et il tomba en morceau. Depuis, je cherche toujours qui il était... Enfin pas vraiment, mais c'est toujours joli à dire. Après une rasade (un tonneau entier pour être précis) de bière, je me lançais à la poursuite d'une explication.

[PS : Promis, je ne vais pas vous faire les autres campagnes ensuite Razz .]

Quoi ? Quoi ? Quoi ? Mais si, voyons !

Haha, l'humour légendaire de l'ivrogne est de retour !
On voudrait bien un livre d'ailleurs

[Hors RP : La salle de bain est prise d'assaut, alors j'en profite pour taper un peu par là .]

Alors que, avec les nains et quelques amis trouvé sur la route -- des amis au squelette inconnu je crois, l'épée qui brille qu'ils se faisaient appeler -- on fêtait notre "grande victoire", même si je ne sais pas en quoi elle consiste, je fus accoster par une charmante demoiselle qui se mit à me féliciter pour mes exploits, surement ma descente de bière. Pile au moment où je m'apprêtais à lui montrer mon plus beau tonneau, Salima, ou quelque chose dans ce genre, commença à m'expliquer qu'elle me devait beaucoup, que je lui avais ouvert les yeux sur son devoir.... Avant de partir brusquement. Les autres demoiselles de la salle vinrent également me féliciter, mais aucune ne resta auprès de moi bien longtemps. Pourtant, ce ne fut pas faute d'essayer. Lorsque je voulais leur parler de mon tonneau, le meilleur de tous, elles voulurent tour à tour me faire griller, me réduire en bouillie à coup de marteau, me transformer en porc-épique (Gruik serait-il un aventurier, lui aussi ?) et me transformer en cadavre ambulant. Elles auraient aussi bien pu m'annoncer qu'elles n'aimaient pas l'alcool, tout aurait été plus simple... Et je ne serais pas monté sur un fichu bateau nain en direction de je-ne-savais-où !

Je découvris sa destination lorsque les membres de l'équipage réussirent à me faire sortir de la cale -- plus exactement de la réserve de bière. Après m'avoir sermonné un peu, le capitaine, un nain fier mais toujours deux fois plus petit que moi et bon compagnon de beuverie, me dit qu'ils se rendaient en Elona pour le commerce. Il me montra une direction, droit à l'avant du bateau, alors je me décidai à aller voir par moi-même. Visiblement, il m'avait menti, il n'y avait pas trace de terre dans cette direction, même quand je mettais ma main en visière. Pourtant, je savais que ce petit ami n'avait qu'une parole, alors je mis mon tonneau à la proue et posai un pied dessus, pour la pose. Je restais ainsi toute une semaine, avant d'apercevoir Kamadan, qui avait considérablement réduit pendant mon absence. Heureusement, quelqu'un eut la bonté de la faire grandir pendant que l'on accostait.

Comme je revoyais ma patrie pour la première fois depuis mon engagement avec les corsaires, je ne fis la fête avec les nains que le temps de vider quatre ou cinq tonneaux, avant de me mettre en quête d'Information... Je ne sais toujours pas de qui il s'agit, mais comme le capitaine des nains m'avait conseillé d'aller le voir...

[Hors RP : Encore une grande conquête ! La salle de bain est tombée ! Je répète, la salle de bain est tombée ! ........................... Ok, je sors .]

Un grand souci à Kamadan, c'est que tout le monde parle en même temps... Et comme il y a toujours du monde, c'est difficile de comprendre grand chose. La première personne que j'accostai me répondis dans une langue étrange :
- Louliloulilol ! t 1 noob to !
Après lui avoir mis un grand coup de hache sur la tête, puisqu'il semblait se moquer de moi, je décidai de parler à quelqu'un d'autre, de préférence ayant l'air du coin. Ainsi, dans le coin à côté du consulat, je fis la connaissance d'une dame, qui tenait toujours une lance au dessus de son épaule, pour se faire les muscles surement. Son premier réflexe fut de me prendre pour un étranger, allez comprendre pourquoi. Quand je lui dis que j'étais né en Elona, et même que j'étais un S'tani, elle commença à me débiter un long discours étrange, parlant de coucher de soleil, d'un dieu méchant et plein d'autres choses que je n'ai pas eu le temps de saisir. J'avais beau essayer de fuir, elle m'agrippait à chaque fois par le bras sans cesser ses inepties -- ou ce qu'elle faisait en tout cas --, alors je lui mis un coup de bouclier pour me dégager et quelques coups de hache, pour être sûr qu'elle ne me suive plus. Les fanatiques religieux m'ont toujours effrayé... En y réfléchissant, elle ressemblait vaguement à mon ancien maréchal, Kormoran. Comme penser me fait mal au crâne, je vais arrêter et passer à la suite.

Je sortis alors de la ville, cherchant Information du coté de l'unique issue, lorsque je vis, au loin, une jeune femme qu'on détresse (et il faut toujours porter secours aux jeunes femmes). La pauvre se défendait face à un iboga avec une simple faux, tournoyant comme si sa vie en dépendait mais avec une grâce qui faisait chavirer mon cœur. Utilisant ma charge enragée, je volais à son secours lorsqu'une pierre me fit trébucher et rouler jusqu'à ses pieds.
- Me voici, à la rescousse, belle demoiselle !
C'est alors que je vis la plante, découpée en petits morceaux, à ses pieds. Ouf, l'automne était là et lui avait sauvé la vie à temps !
- Que veux-tu ? Tu es, toi aussi, en quête de quelque chose ?
- En quête d'Information, pour être exact, annonçais-je avec aplomb.
- Ca tombe bien, moi aussi. Peut être pourras-tu m'aider, je suis encore débutante et un compagnon de route expérimenté me fera gagner du temps.
Trop occupé à la regarder, je ne saisi que "moi aussi", "débutante" et "compagnon" et vous comprendrez que, face à une demoiselle aussi jolie et avec un si profond décolleté, j'interprète tout de travers... Il est toujours très dur de se concentrer sur la conversation quand on a une vue plongeante sur une jolie poitrine...
Enfin bref, nous fîmes un bout de chemin ensemble et j'appris ainsi qu'elle s'appelait Kouraï Lucifer, joli mais drôle de nom n'est-ce pas ? Toujours est-il qu'elle se battait comme une lionne, même s'il lui manquait encore de l'expérience, avec sa faux et son armure légère.

Après avoir accomplis quelques quêtes, je lui proposai de nous installer dans un coin tranquille et de lui faire gouter mon meilleur tonneau. C'est lorsqu'elle tenta de me couper la tête avec sa faux que je sus qu'elle était la femme de ma vie.

Tu m'étonnes qu'elle veuille te couper la tête...Tu la connais à peine et tu veux lui faire goûter ton tonneau! XD

Oui, moi aussi, cette expression m'a interpellée en lisant ce matin !
Mais trop dans le pâté pour réagir

Des esprits tordus, nous ? ^^

Un peu de tenu sur ce forum s'il vous plait !!!!!



Perso pas besoin d'être dans le brouillard du matin pour avoir l'esprit tordu ^^

Comment dire.... C'était un peu volontaire ça quand même .



PS : tout ça pour faire plaisir à vos esprits tordus, moi qui suis l'innocence même .

Dreeckan a écrit: moi qui suis l'innocence même .

je viens de trouver la blague de l'année xD